Au nord du 47e parallèle

Le nord de la Mauricie est un territoire immense, rempli de forêts, de lacs, accueillant chasseurs, pêcheurs, villégiateurs et dans cette immensité, quelques irréductibles agriculteurs. Autour de la rivière Croche, de la rivière Bostonnais et aux abords du lac Édouard, des producteurs réussissent des exploits. Ils sont peu nombreux, mais déterminés. Le potentiel des sols y est limité, tout comme la saison de croissance, mais ils réussissent, en grande partie, à obtenir des rendements intéressants et à innover à plusieurs égards.

Dans ce contexte, l’agglomération de La Tuque a décidé de se pencher sur les potentiels économiques du secteur agricole. Ce dernier est bien marginal si on le compare aux secteurs liés à la forêt, mais si important. Une prise de conscience de la présence des activités agricoles sur leur territoire a convaincu les élus de se lancer dans l’élaboration d’un plan de développement de la zone agricole.

Avec l’aide du MAPAQ, tous les partenaires du milieu se rassemblent pour tirer profit de la créativité et de la solidarité qui unissent les producteurs isolés dans cette mer de bois et pour mener ensemble le développement de l’agriculture de La Tuque vers de nouveaux sommets. La réalisation d’un portrait est en cours et mènera à la définition des forces et des défis ainsi que des occasions à saisir en vue de développer une vision de l’agriculture et de l’agroalimentaire pour ensuite mettre sur pied des actions structurantes et innovantes.

Dans cette optique, en juin 2017, une visite de plusieurs entreprises par des élus de la Ville et quelques acteurs du milieu a permis de comprendre les réalités de plusieurs entreprises et de réaliser que l’agriculture peut encore se développer dans ce territoire exceptionnel. De la production de bleuets sauvages sur les terres publiques près du lac Slide et de la rivière Croche, à plus de 45 minutes au nord de la ville, aux producteurs de bœuf, d’asclépiade, de camerises et de grandes cultures biologiques, jusqu’aux succulentes fraises à Lac-Édouard sur le site de l’ancien Sanatorium, cette visite a été des plus inspirantes. Et que dire de l’accueil reçu par tous ces gens et de l’excellent repas concocté par Mme Hallé à partir des champignons sauvages qu’elle a cueillis spécialement pour l’occasion à même la forêt boréale. La passion anime le cœur de ces femmes et de ces hommes déterminés. Souhaitons que celle-ci soit assez contagieuse pour amener d’autres entrepreneurs à s’installer à La Tuque!

Tous les efforts sont mis pour que le nord du 47e parallèle bénéficie encore plus de l’amour de la terre et des produits frais qui en naissent!

 
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Dernière mise à jour : 2017-11-08

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