On taille ou on ne taille pas?

La taille permet d’éliminer les branches indésirables d’un arbre tout en conservant son allure naturelle. Cette pratique est fortement recommandée dans la phase d’entretien des haies brise-vent.

Quelles sont les branches indésirables?

Ce sont celles qui compétitionnent la tige que l’on dit principale et qui forment l’axe de l’arbre. La plupart du temps, la dominance apicale se fait naturellement, mais il faut parfois intervenir en éliminant les compétitrices, ce qui amène une meilleure croissance.

Une autre branche indésirable est celle qui possède un angle trop aigu par rapport au tronc, provoquant ainsi une faiblesse à son point d’attache. Elle risque donc d’être arrachée par le poids de la neige et la glace. En milieu agricole, on ne veut pas que les branches prennent trop d’expansion vers les champs en culture. Une taille de quelques branches qui nuisent à la machinerie s’avère parfois judicieuse.

Comment taille-t-on?

Lorsqu’on enlève une branche, le but est de la couper avec un instrument tranchant, bien aiguisé (sécateur ou scie à émonder). Avant chaque taille, bien désinfecter les outils évite de propager des maladies.

L’endroit de la coupe se fait près du bourrelet cicatriciel, tout en le préservant. Le phénomène naturel de protection de l’arbre va s’enclencher et un bourrelet cicatriciel couvrira peu à peu l’espace de la coupe. Laisser un moignon est à proscrire, car la cicatrisation se fait plus difficilement et ce dernier peut devenir la porte d’entrée de maladies fongiques.

Prudence, il ne faut pas trop dégarnir vos arbres afin de ne pas créer un trop grand stress. La règle du pouce en élagage est de ne pas dépasser le tiers de la canopée.

Quand fait-on la taille?

En l’absence de feuilles, au printemps ou à l’automne, cela convient parfaitement à la taille. Pour les arbres comme l’érable, qui ont une coulée importante de sève au printemps, il est préférable d’attendre après cette dernière ou à l’automne.

Quand commence-t-on la taille?

La taille débute immédiatement l’année qui suit la plantation. Plus tôt est la taille, moins l’opération est longue et pénible. Les branches sont plus petites et chaque année, il y en a moins à enlever. Bien que la tâche soit relativement facile, il arrive qu’elle soit de trop pour une année, mais il est préférable de ne pas sauter une année. Des spécialistes en la matière peuvent prendre le relais pour un prix dérisoire: il ne faut pas hésiter à y recourir, ça peut faire toute la différence!

Source : Donald Lemelin.

Août 2012

Ne pas remplir ce champs

Dernière mise à jour : 2021-12-10

Menu de bas de page

Aller au Portail du gouvernement du Québec
© Gouvernement du Québec, 2024