​​Qui sème de bonnes pratiques récolte des gains!

​Photo : Éric Labonté, MAPAQ​

Les producteurs de grandes cultures ne chôment pas. Comme leur temps est précieux et leur travail, exigeant, ils visent un maximum d’efficacité. C’est le cas de M. Réjean Laquerre et de sa fille Stéphanie qui, depuis plusieurs années, font un constat de taille : avoir de bonnes pratiques agroenvironnementales, c’est réaliser de précieux gains de productivité et de rentabilité! 

Leur entreprise, Semences Laquerre, se spécialise dans la production de semences et de grains. Les bonnes pratiques en agroenvironnement y sont à l’avant-plan, car elles : 
  • protègent l’environnement;
  • permettent d’atteindre les rendements souhaités;
  • réduisent les coûts de production; 
  • maintiennent en santé leurs 500 hectares de terre cultivée.​

Voici quelques actions que les Laquerre ont adoptées pour rendre leurs pratiques plus durables.​

Le travail réduit du sol 

Ils limitent les travaux lourds à l’automne, ne labourent pas et recourent au chisel seulement avant d’implanter le soya.

La gestion intégrée des enne​mis des cultures 

Les Laquerre dépistent les insectes, les maladies et les adventices de manière rigoureuse et ils les tolèrent davantage. Ils appliquent donc le bon traitement, au bon moment, et uniquement s’il est vraiment nécessaire. Résultat? Ils ont réduit leurs coûts de production.

Des arrosages localisés 

Plutôt que de pulvériser les produits sanitaires sur toute la superficie d’un champ, ils traitent seulement les zones qui en ont réellement besoin.​​

« Quand on diminue les pulvérisations, on dépense moins en produits phytosanitaires et on a plus de temps pour faire d’autres travaux. En plus, on réduit notre impact sur l’environnement et les risques de résistance aux herbicides », constate M. Laquerre. 

Autre amélioration : l’entreprise a acquis un épandeur d’engrais automoteur qui couvre une surface deux fois plus rapidement qu’un épandeur tiré. Les Laquerre optimisent ainsi le travail de fertilisation et réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre.

Pour Mme Sarah Brousseau-Trudel, agronome et conseillère en grandes cultures au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, « de telles pratiques sont basées sur le principe des 4 B : utiliser le bon produit, la bonne dose, au bon moment et au bon endroit. En misant sur une fertilisation raisonnée, les productrices et les producteurs ont tout à gagner sur les plans économique et environnemental ​».

Enfin, M. Laquerre y va d’une recommandation essentielle : « Avant d’améliorer vos pratiques agroenvironnementales, vos sols doivent être en ordre. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez adopter les meilleures pratiques du monde, mais vous ne ferez que gaspiller des intrants, des ressources et du temps. ​»

Des aides financière et technique pour votre ferme

Vous êtes productrice ou producteur agricole? Vous pouvez aussi adopter de bonnes pratiques agroenvironnementales dans votre entreprise avec le soutien du gouvernement du Québec et de ses partenaires. D’ailleurs, le Plan d’agriculture durable met les productrices et les producteurs au cœur de l’action!

Profitez d’une aide financière, de services-conseils, de formations et bien plus. Par exemple, vous pouvez obtenir de l’aide pour mieux gérer les pesticides, implanter des rotations culturales, adopter les cultures de couverture ou aménager des haies brise-vent, des bandes riveraines et des corridors fauniques. Pour en savoir plus, consultez la page sur le soutien offert aux entreprises agricoles.


Ensemble, travaillons à rendre notre agriculture plus durable! 

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Merci à M. Réjean Laquerre et à Mme Stéphanie Laquerre de Semences Laquerre (Saint-Casimir, Capitale-Nationale) pour leur participation à la mise en valeur des bonnes pratiques agroenvironnementales.​


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Dernière mise à jour : 2022-12-13

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