Depuis quelques années, on assiste à l'introduction, au Québec, de nouveaux organismes nuisibles et au développement de résistance à des pesticides.
Il est important que les producteurs aient accès à de nouveaux produits antiparasitaires, qui doivent :
- être à risques réduits, efficaces et sécuritaires pour les utilisateurs
- prendre en compte l'innocuité des aliments, la santé et l'environnement, tout en soutenant la compétitivité de l'industrie bioalimentaire
Pour répondre aux problèmes phytosanitaires rencontrés par les producteurs et les productrices, un processus de consultation a été mis en place afin d'identifier les priorités en besoins d'homologation.
Processus de consultation
Le processus provincial d'établissement des priorités a pour objectif d'élaborer une liste des priorités en matière de besoins en homologations à usage limité pour lutter contre les ennemis des cultures.
Pour ce faire, des équipes de travail, couvrant les nombreux secteurs de production horticole, se réunissent pour identifier leurs besoins respectifs et proposer des solutions potentielles.
Chaque équipe est composée d'une douzaine de personnes et regroupe :
- des spécialistes de disciplines (malherbologie, entomologie, pathologie)
- des spécialistes de cultures
- des représentants de regroupements de producteurs
Liste des besoins priorisés au Québec
Les priorités provinciales sont par la suite fusionnées et cette nouvelle liste sert de document de travail lors des ateliers canadiens de priorisation qui se tiennent à Ottawa.
Les ateliers de priorisation, d'une durée de trois jours, ont lieu chaque année, en mars; ils couvrent la malherbologie, l'entomologie et la phytopathologie et permettent d'identifier, pour chaque discipline, les besoins les plus importants en matière de lutte contre les ennemis des cultures.
L'objectif ultime vise à sélectionner, par consensus, 35 besoins prioritaires qui feront l'objet de demandes d'extension d'homologation à usage limité, prises en charge par Agriculture Canada.
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