La pêche commerciale au Québec se pratique autant en eau douce qu'en eau salée. Elle est une industrie et un moteur économique d'une grande importance principalement pour les régions maritimes, soit la Côte-Nord, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.
En eau salée
Ils sont près de 1300 pêcheurs et environ 1 800 aides-pêcheurs à sillonner les eaux marines du Québec sur un millier de bateaux.
Les activités de pêche maritime procurent des débarquements annuels de près de 60 000 tonnes de produits marins, pour une valeur dépassant les 200 millions de dollars. La pêche côtière occupe le plus grand nombre de pêcheurs. Les captures consistent en une grande variété de poissons, de mollusques et de crustacés.
Cette industrie a subi un choc majeur au début des années 1990. L’effondrement des stocks de poissons de fond a réduit de façon considérable les débarquements de certaines espèces. En raison du moratoire actuel sur les pêches à la morue et au sébaste, les débarquements totaux représentent en moyenne 57 000 tonnes par année. Ils atteignaient 100 000 tonnes avant l'effondrement des stocks.
Des crustacés qui ont la cote!
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Photo : Éric Labonté, MAPAQ |
L’industrie de la
crevette, du
crabe des neiges et du
homard connaît une forte croissance. La popularité de ces crustacés est grandissante depuis l’effondrement des stocks de poissons de fond et les retombées économiques qu'elle engendre profitent aux régions maritimes.
La pêche de ces trois crustacés représente près de 90 % de la valeur des débarquements. La pêche commerciale au Québec dépend grandement des crustacés. Ceux-ci ont un prix plus élevé au débarquement par rapport à celui des poissons de fond et des poissons pélagiques.
Poissons capturés en eau salée
Les poissons de fond (flétan du Groenland, flétan et morue de l'Atlantique, etc.) et les poissons pélagiques (maquereau, hareng, etc.) sont aussi des espèces importantes pour l'économie des régions maritimes. Ils représentent respectivement 7 % et 1,5 % de la valeur des débarquements.
En eau douce
Les activités de pêche en eau douce sont principalement concentrées dans le Saint-Laurent et dans le lac Saint-Pierre.
La pêche est pratiquée par un peu plus de 80 pêcheurs et autour de 200 aides-pêcheurs. Les débarquements en eau douce totalisent environ 580 tonnes annuellement pour une valeur moyenne de 1,3 million de dollars.
Les principales espèces pêchées sont les suivantes :
- l'anguille
- l'esturgeon noir
- l'esturgeon jaune
- la barbotte brune.
Un coup de pouce aux travailleurs de la mer
Le Ministère offre un soutien aux pêcheurs en visant quatre objectifs :
- favoriser le développement et la compétitivité des entreprises de pêche
- assurer la pérennité des entreprises de pêche
- préserver les espèces
- encourager le développement durable du secteur.
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