En production bovine, les frais liés à l’alimentation représentent plus de 60 % des coûts de production. Le pâturage est une façon efficace de diminuer cette charge. Voici dix commandements à appliquer pour bénéficier d’une saison de paissance longue et productive.
À quel moment doit-on sortir les vaches au pâturage pour la première fois, au printemps? Peut-être ne le saviez-vous pas, mais le choix de cette date a un impact majeur sur le succès de vos pâturages.
Voilà une affirmation largement véhiculée pour établir plusieurs normes dans la production laitière caprine. Santé, production laitière, régie de troupeau, tous les facteurs de production y passent. Par contre, ce n’est pas parce que le gabarit de la chèvre est le un dixième de la taille d’une vache laitière qu’il faut diviser les recommandations par dix et que le tour est joué.
La pratique populaire est de traiter systématiquement tous les animaux à l’entrée et à la sortie des pâturages dans le but de prévenir le parasitisme. Cette méthode comporte des risques, car le produit antiparasitaire utilisé pourrait ne plus agir sur les parasites ayant développé une résistance au traitement. Alors, pourquoi le faire sur l’ensemble du troupeau si certaines bêtes ne sont pas parasitées?
Qu’ils se nomment parasites internes, paratuberculose ou encore maedi visna, le loup peut prendre différents noms. Vous êtes le plus susceptible de l’introduire dans votre troupeau lorsque vous acheter des béliers ou des brebis et cela peut occasionner des pertes économiques importantes pour votre entreprise.
Voilà un message souvent véhiculé, mais pas toujours véridique. Environ 80 % des entreprises caprines visitées à l’été 2014 présentaient des problèmes de ventilation, et ce, même s’ils avaient un ventilateur de 4 pieds! Peu importe l’espèce animale présente dans votre étable, une ventilation adéquate demeure un incontournable pour le bien-être de vos animaux.
La composition du lait de chèvre est influencée par plusieurs facteurs, notamment l’alimentation qui représente un élément essentiel à considérer. Par contre, s’il fait chaud et humide dans l’étable et que les chèvres réduisent leur consommation, sommes-nous gagnants à modifier leur alimentation?
L’ensilage de maïs est un aliment très profitable à produire en raison de son rendement et de sa teneur élevée en énergie. Il est particulièrement intéressant à utiliser dans l’alimentation des vaches et chèvres laitières, tout comme pour les bovins et agneaux en finition. C’est un fourrage qui se récolte et fermente rapidement. Cependant, pour obtenir un fourrage économique et de haute qualité nutritive, il est essentiel de respecter certaines conditions. L’humidité à la récolte, la longueur de coupe et le conditionnement sont des facteurs importants à prendre en considération pour en maximiser le potentiel.
Avez-vous déjà fait l’essai du pâturage alternatif suite à la récolte du maïs ou d’une céréale? Félicien et Jean-François Cardin de Saint-Bonaventure ont essayé cette technique avec la collaboration du MAPAQ du Centre-du-Québec.