Les emballages utilisés en restauration et dans le commerce au détail doivent être propres et protéger efficacement les aliments contre tout danger de contamination ou d’altération.
Les détaillants et les fournisseurs peuvent recourir à différentes formes d’emballage pour :
- assurer une protection additionnelle contre certains risques de contamination microbiologique, chimique ou physique des aliments
- augmenter la durée de vie des produits alimentaires
- limiter les pertes de produits alimentaires liées aux emballages déchirés ou à la détérioration des aliments plus fragiles lors du transport et de la manutention.
Les détaillants peuvent aussi faire le choix de suremballer leurs produits alimentaires. Des considérations d’ordre esthétique ou logistique peuvent les amener à ajouter un emballage supplémentaire, bien que cela ne soit pas exigé par la réglementation. Cette technique consiste à utiliser un contenant ou une matière de plus, n’ayant aucun contact direct avec l’aliment. Cela inclut aussi les matières utilisées pour emballer les fruits et légumes frais et entiers, qui peuvent être vendus, tout comme les noix écalées, sans emballage.
Il est également possible de vendre en vrac, sans emballage, plusieurs produits alimentaires, pour autant qu’ils soient disposés de façon à prévenir leur contamination. Ils doivent être placés dans des contenants fermés et accompagnés des ustensiles appropriés. Pour avoir plus d’information sur le libre-service des aliments en vrac, consultez la fiche d’information sur le libre-service (PDF, 485 ko).
Contenants des consommateurs
Les consommateurs peuvent apporter leurs contenants réutilisables, propres, pour se faire servir dans les établissements de vente au détail et de restauration. Par contre, un exploitant peut refuser de servir des aliments dans les contenants appartenant aux consommateurs.
Si un exploitant accepte les contenants personnels, voici les mesures d’hygiène à respecter :
- le consommateur doit utiliser des contenants propres
- l’exploitant doit refuser de servir les aliments dans un contenant malpropre. L’exploitant qui n’est pas en mesure d’exercer une surveillance des contenants ne devrait pas adopter cette pratique dans son établissement
- l’exploitant doit prévenir les risques de contamination des aliments et des ustensiles ou du matériel utilisés pour la préparation des aliments en employant des méthodes de travail hygiéniques. Par exemple, il ne serait pas acceptable de déposer les contenants des consommateurs sur une surface de travail qui est en contact direct avec les aliments
- les manipulateurs d’aliments qui touchent les contenants apportés par les consommateurs devraient se laver les mains plus fréquemment
- l’exploitant qui allègue l’absence d’allergènes dans les aliments qu’il prépare ou qu’il sert ne peut pas adopter cette façon de faire et accepter les contenants de la clientèle.
En cas de toxi-infection alimentaire, l’utilisation d’un contenant apporté par le consommateur sera prise en considération dans une éventuelle investigation.