La validation du procédé à risques spécifiques (PRIS) est utile pour les exploitants qui veulent standardiser leurs opérations ou éviter la prise de mesures pour chacun des lots de produits. Elle leur permet d’uniformiser leur processus en démontrant que les risques associés aux étapes critiques sont maîtrisés de façon constante, selon les limites établies, afin d’assurer l’innocuité de leurs aliments.
Il est fortement conseillé aux exploitants de travailler avec un consultant spécialisé en transformation alimentaire qui les accompagnera dans la validation de leur procédé. Cette démarche rigoureuse et documentée est vérifiée par le MAPAQ. Elle permet aux exploitants de disposer d’une preuve documentaire attestant de l’innocuité de leurs produits. Cette documentation doit pouvoir être consultée sur les lieux de l’entreprise en tout temps.
Les documents de validation doivent contenir les éléments suivants :
- Des preuves scientifiques, analytiques, techniques ou réglementaires que le procédé et les limites critiques qui ont été fixées permettent d’assurer l’innocuité des produits (par exemple, la validation
d’une acidification contrôlée nécessiterait l’analyse d’au moins 3 unités
provenant de 3 lots différents afin de documenter le pH).
- Une formulation ou une fiche recette standardisée.
- Une description détaillée du procédé de fabrication précisant les étapes critiques, les mesures de contrôle, les limites critiques et les mesures correctrices.
- Des preuves que les limites critiques sont atteintes de façon constante (prise de données ou analyses consignées dans un registre).
Si des modifications surviennent (ex. : changements dans la formulation de la recette, dans l’équipement ou dans les contenants utilisés), les exploitants doivent revoir la validation de leur procédé.