Investissements

Pour l’ensemble de l’agriculture, de l’aquaculture, des pêches et de la transformation alimentaire, les sommes investies par les entreprises ont été très importantes au cours des trois dernières années. Le total des investissements de 2020 à 2022 s’est élevé à 2,5 G$ par année en moyenne au Québec, soit 34,9 % de plus qu’entre 2017 et 2019 (1,9 G$ par année). Cette progression s’explique principalement par la hausse en transformation alimentaire (+ 55,0 %). Une croissance a également été enregistrée pour l’agriculture, l’aquaculture et les pêches (+ 20,8 %).

Les investissements agricoles ont atteint 1,3 G$ en moyenne annuelle de 2020 à 2022, soit 22,4 % de plus qu’au cours de la période 2017-2019 (1,1 G$). Cette hausse s’explique par la progression dans l’élevage. De 2020 à 2022, les investissements dans les productions animales se sont chiffrés à 794 M$ annuellement, soit une croissance de 52,6 % par rapport aux années 2017-2019 (521 M$ par année). De leur côté, les investissements dans les productions végétales se sont établis à 535 M$ en moyenne annuelle de 2020 à 2022, en recul de 5,4 % par rapport à la période 2017-2019 (566 M$ par année).

De 2020 à 2022, les investissements en fabrication d’aliments, de boissons et de produits du tabac se sont établis à 1,2 G$ en moyenne annuelle, soit 55,0 % de plus comparativement aux années 2017 à 2019 (0,8 G$ par année). Cette forte progression s’explique principalement par les investissements dans le secteur des boissons et des produits du tabac, dont la valeur s’est élevée à 432 M$ annuellement de 2020 à 2022, une hausse de 80,4 % par rapport aux années 2017 à 2019 (240 M$ par année). Une croissance des investissements dans la fabrication d’aliments a aussi été observée, avec des investissements atteignant 772 M$ en moyenne annuelle de 2020 à 2022, soit 43,7 % de plus qu’entre 2017 et 2019 (537 M$ par année).

Dans les dernières années, les investissements agricoles ont notamment été stimulés par la modernisation des fermes laitières et l’essor des cultures en serre, et s’inscrivent dans la recherche d’une plus grande autonomie alimentaire, alors que de multiples sous-secteurs ont investi des sommes importantes en transformation alimentaire, entre autres ceux des boissons, des viandes, des produits laitiers, des céréales et oléagineux, des fruits et légumes de même que des produits du sucre.

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