- la restauration commerciale, qui comprend tous les commerces dont l’activité principale consiste à préparer et à vendre des mets et des boissons. Ces établissements comprennent les restaurants, les brasseries, les tavernes, les bars de même que les traiteurs, les cantines et les comptoirs mobiles. La restauration commerciale génère environ 80 % des ventes du réseau HRI.
- la restauration non commerciale, qui regroupe les services alimentaires se trouvant dans des établissements où la préparation et le service de mets et de boissons constituent une activité complémentaire (ex. : hôtels, prisons, hôpitaux, écoles). La restauration non commerciale représente autour de 20 % du chiffre d’affaires du réseau HRI.
Après une année 2020 où le secteur a été durement éprouvé par la pandémie de COVID-19, les ventes ont retrouvé et même dépassé le niveau prépandémie. De 2021 à 2022, le chiffre d’affaires pour l’ensemble des services alimentaires du réseau de l’hôtellerie, de la restauration et des établissements institutionnels publics et privés (HRI) a progressé de 27,7 % pour atteindre une valeur estimée à 19,8 G$. Bien que l’inflation alimentaire en 2022 ait poussé vers le haut la valeur des ventes, sans l’effet de prix, celles-ci ont quand même augmenté de 18,3 % par rapport à 2021. Aidés par la croissance économique et touristique, la hausse des salaires et le faible taux de chômage dans la province, la valeur et le volume des ventes ont dépassé ceux de l’année 2019.
Les ventes de la restauration commerciale ont atteint 16,0 G$ en 2022, ce qui représente une hausse de 28,8 % par rapport à l’année 2021. La possibilité offerte aux consommateurs de pouvoir manger à nouveau dans les restaurants et les touristes plus nombreux ont favorisé les ventes de ce secteur, surtout dans la restauration à service complet, qui a enregistré une hausse de ses recettes de 36,9 %. Dans les restaurants à service restreint, la croissance a été un peu plus modeste, soit de 15,4 %. Un fait à souligner est qu’en raison de la pandémie, les ventes des restaurants à service restreint (restauration rapide offrant généralement un service à l’auto, la livraison ou des mets à emporter) avaient dépassé celles des restaurants à service complet en 2020 et en 2021, ce qui ne s’était jamais vu auparavant au Québec. Quant aux services de restauration spéciaux (traiteurs, cantines, comptoirs mobiles, etc.) et aux débits de boissons alcoolisées, les ventes ont retrouvé leur vigueur et enregistré des croissances respectives de 46,2 % et de 71,1 % par rapport à 2021.
Les ventes de la restauration non commerciale se sont quant à elles accrues de 21 % en 2022, pour atteindre 3,8 G$.
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